Le Rosaire… Un peu d’histoire
Selon les historiens, la prière du chapelet est très ancienne. Dès les premiers siècles, les chrétiens utilisaient une corde nouée pour compter leurs actes pieux en déplaçant leur pouce d’un nœud à l’autre. La prière du chapelet vient des moines convers clunisiens, puis cisterciens. Ces frères ne parlant pas le latin, ils ne pouvaient pas réciter les psaumes. A la place, ils disaient des Ave Maria. Comme il y a 150 psaumes, ils récitaient 150 Ave Maria répartis dans la journée.
C’est le bienheureux Alain de Roche, un des premiers disciples de saint Dominique, qui coordonne le chapelet et l’enrichit en y ajoutant les méditations ainsi que la vie de Jésus et de Marie. Il l’appelle le chapelet du Rosaire parce qu’il ressemblait à un bouquet de roses qu’on dépose aux pieds de la Vierge.
Jusqu’à il y a peu, le Rosaire en son entier se composait de 3 séries de mystères : après avoir rappelé l’Incarnation et la vie cachée du Christ (mystères joyeux), on s’arrête sur les souffrances de la Passion (mystères douloureux) puis sur le triomphe de la Résurrection, la venue de l’Esprit Saint et l’entrée de Marie dans la gloire de Dieu (mystères glorieux).
Le pape Jean-Paul, le 16 octobre 2002, a institué une série de mystères supplémentaires, les mystères lumineux qui invitent à se tourner vers quelques moments significatifs de la vie publique du Christ : Baptême, Noces de Cana, Annonce du Royaume, Transfiguration, Institution de l’Eucharistie.