Je t’aime Papa
( mon Père du Ciel)
y a que ça à dire en fait…….
Il y a plus à dire,
Il y a les montagnes
Dont les colliers de poussières ne diminuent en rien l’écho de ma liberté.
Il y a Toi, Ce Luit-qui-est, le Verbe Créateur,
Le Verbe fait chair si cher à mon cœur.
Il y a cette expérience splendide, sel de Ton Amour.
Il y a cette impuissance candide au creux de mes jours.
Il y a cette innocence limpide derrière les vitraux de la douleur
Il y a cette présence humide : la douceur de Tes Pleurs.
Il y a mon inconstance aride, un désert mortifère
Surpassé par La Présence fertile,
Celle du Père Annoncée par l’abandon du Fils
Sur sa croix qui tisse les fils de ma vie
Cet Amour que je prends chaque matin : la trame de mon être
La rame de mes trop-pleins de joies conscientes,
Inconscientes et aconscientes
Il y a mon âme que le corps envoie paître
Dans les flammes de l’adolescence
Il y a les peines-insultes de l’enfance
Et la vie adulte dans toute son oppression
Mais Toi tu redresses l’opprimé
Tu m’adresses des seuils de graines
Non pas pour que je collectionne les feuilles des chaînes
Mais bien pour que je ramasse les feuilles des êtres,
Ceux la mêmes qui sont enchaînés à leur nombril,
Ou à celui de leur mère
Ces mères qui s’approprient leurs enfants
Elles ne comprennent pas que c’est comme vouloir
Emprisonner le vent
Car le vent de même que l’Esprit souffle là où il le désire
Selon son bon vouloir
Car la volonté est la mère du bien
Lorsqu’elle prend ses ordres auprès de l’Amour
Et combien sont ceux qui prennent leurs ordres
Auprès de leurs désirs, ô triste vanité
Condition de l’homme restreint
Moi je ne veux pas rester dans le train des âmes perdues
Moi je veux rester dans le Trois de l’Un
A la recherche de mes frères et sœurs perdus dans leur quête du Graal Combien finissent sur le grill ?
Chevalier de la Croix adoubé par le doux béatifiant pardon du Seigneur
Il n’y a pas de coexistence possible entre le bien et le mal
En nous mettant en face du Crucifié
Du laissé pour notre propre honte
En face du lépreux agonisant
En face du Laurent qui nie être malade
En face d’un Gérard qui veut se suicider
DIEU A TAPE DANS LE MILLE !
Pourquoi vivre sans lui ? Pourquoi se condamner au malheur ?
Alors que Son Amour est une promesse
Une promesse de vie éternelle
Qui commence à l’instant précis où je dis « oui »
« Oui » à Son Amour Eternel et Tout-Puissant
Un amour qui ne connaît pas de fin
Un amour qui ne connaît aucune limite
D’autant plus qu’il a faim
Et qu’il nous invite
Au festin de la Peauvreté
Faim de nous voir tous et toutes rassasiés
Mon frère, ma sœur, tu as du prix à ses yeux
Il veut t’aimer. Et toi…qu’est-ce que tu veux ?
Il est tout bonnement impossible de chercher
Un bonheur durable et de qualité sans Dieu
N’en déplaise à mon frère défunt Albert Camus
L’Amour de Dieu dépasse toute science
Surpasse toute conscience
Efface toute faute
Ramasse tout deuil
Enlace tout cœur
Embrasse toute âme
Embrase tout corps Alors……………Laissons-le agir à Sa Brise….