A vous Prêtres... encore des lettres

Enfants, jeunes, femmes et hommes du diocèse vous ont écrits. Elles témoignent de leurs rencontres avec vous, de l'importance pour eux de votre présence en ce monde ; elles expriment comment ils perçoivent le Christ à travers vous.

D\ D\     Quelques lettres d’enfants

252 – 
Merci de passé le message de Dieu !
Merci de faire la messe !
Merci d’aider le catéchisme !
J’aimerai bien connaître votre métier, mais plus que je ne le connais déjà.
Pourriez vous me répondre à cette adresse : Mme Léa Dupont, 1D, rue Justin Guiot, 59171 Hélesme

A ce petit mot cet enfant a fait le dessin d’un ange, mis une photo de prêtre, notant en grand : « Aidons-les ! »
Fait un diagramme avec une colonne pour nombre de prêtres, et leur importance, notant pas trop de prêtres, mais beaucoup d’importance.

Elle a ajouté cet article pris dans une revue :
 
    « Il y a quinze jours, j’ai reçu le courriel d’un certain Grégoire, âgé de 9 ans, en classe de CM1. Il m’écrivait : « Je voudrais vous confier quelque chose, un secret que personne ne connaît : je voudrais être prêtre. Pouvez-vous m’aider ?
Bien sûr que j’allais l’aider ! Quatorze jeunes, dans ma vie de prêtre, m’ont confié ce désir, cet appel, souvent vers le même âge. Je les ai tous accompagnés : c’est une joie immense. Grégoire est le dernier en date… et le premier à utiliser la boîte aux lettres électronique !
    A propos d’ordi, les nouvelles technologies me fascinent et je suis convaincu que l’évangélisation peut en profiter. C’est pourquoi j’ai créé un site, avec mes textes en ligne http://alleluia-bourland.com.
    Il y a deux ans, je reçois un courriel d’un Grenoblois, professeur agrégé de 30 ans. Il me confie qu’il est tombé par hasard sur l’une de mes homélies sur la Toile, et qu’il a envie de me rencontrer. J’essaie de l’en dissuader : « Grenoble et Dijon, ce n’est pas la porte à côté… » Il insiste. Bilan : nous nous voyons une fois par mois durant deux ans. Et il vient d’entrer chez les Dominicains.
    Pour sa mère, la pilule a été si difficile à avaler qu’elle a lâché : «  Un garçon si brillant ! Devenir prêtre, c’est une honte… » Je n’ai pas pu m’empêcher de rétorquer : « Mais Madame, nous ne sommes pas tous des abrutis ! »

Léa


253 –
    Tout d’abord, nous vous présentons nos vœux les meilleurs pour cette année 2010.
    Nous vous remercions, pour tout ce que vous faites pour nous, les messes que vous célébrez, les sacrements que vous donnez et vous encourageons à continuer votre mission.
    Nous savons que quelques fois vous devez être découragé de voir les églises à moitié vide, nous même nous n’y sommes pas toujours présents. Nous allons faire des efforts pour y participer plus souvent et aussi parler de DIEU et de JESUS à nos copains et les inviter à venir au catéchisme.
    Dans quelques temps nous allons recevoir, pour la première fois, le corps du Christ, cela grâce à vous, nous vous en remercions.
    Nous vous demandons de prier avec nous, pour que des jeunes s’engagent à votre suite et deviennent prêtres, car nous aurons toujours besoin de vous, pour nous expliquer les écritures, nous donner les sacrements et nous aider à prier.
    Encore merci de tout ce que vous faites, nous vous porterons une intention, dans nos prières.

Des enfants de 3e année de catéchisme.




260 –
Chers Prêtres

On vous écrit cette lettre pour vous remercier de nous avoir enseigné le caté et de nous avoir appris à faire connaissance avec Dieu. Nous connaissons l’abbé Pierre et l’abbé Jean-Pierre qui nous ont baptisés.
Nous sommes contents de vous rencontrer pour les baptêmes, les communions et les mariages. Mais aussi lors des enterrements, ça nous aide à mieux nous consoler.
Merci de toujours nous accueillir. Nous vous trouvons courageux d’avoir choisi d’être prêtre car nous savons que vous vous privez de certaines choses.
Vous faîtes partie de notre cœur car vous participez aux événements importants de notre vie : le baptême, la communion, le mariage et le décès. Vous nous consolez dans les moments les plus tristes.
Merci encore pour tout ça, on pensera toujours à vous.
Bisous

Louna, Elodie, Baudouin, Idalime, Florent,  (4e année)


261 -
    A tous les prêtres du diocèse,

    Avoir un prêtre dans notre village et dans nos vies nous aide à suivre le chemin des chrétiens. C’est notre « Bâton de berger » s’il n’y en avait pas nous ne serions pas tenté d’aller à l’Église pour connaître et appliquer la parole de Dieu. Par les baptêmes, les communions ils sont toujours présents et par les décès, ils nous aident à préparer le « passage au ciel », et réconforter ceux qui restent.
    Parfois, si nous ne sommes pas à l’écoute lors des temps forts et à la messe, ils peuvent nous faire peur en haussant la voix, ou en nous regardant sévèrement mais si les messes étaient plus dynamiques, moins ennuyantes avec plus de chants joyeux, nous participerions peut-être plus et nous ne serions pas distraits.
    Les vocations diminuent, et les prêtres sont de moins en moins nombreux, mais personne ne veut être prêtre parce que nous ne pouvons pas avoir de femmes, les prêtres sont pauvres.
    Mais comment allons nous faire pour notre mariage, nos enfants et notre mort s’il n’y a plus de curé ??? Qui va célébrer les événements importants de notre vie.
Si les prêtres pouvaient se marier peut-être qu’il y en aurait plus… (comme les pasteurs dans d’autres religions)

Une équipe de caté 4e année


262 –
Les prêtres

Ils ont un rôle important auprès de l’église : s’occuper de mariages, des communions, des baptêmes, des messes importantes, lors des fêtes et des enterrements. Il est responsable de notre paroisse et il s’engage pour l’amour de Dieu.

Valentin, Tiffany, Florian, Aymeline, Alexandre, Agathe (2e année)


263 –
Cher prêtres,

    Nous sommes des enfants de Noyelles sur Selle en 4e année de catéchisme. Nous allons faire notre grande communion en mai prochain.
    Nous avons rencontré plusieurs prêtres à diverses occasions (mariages, enterrements, communions…) dont nous ne connaissons pas les noms ! Mais nous avons côtoyé régulièrement et nous côtoyons encore deux prêtres, l’un à Douchy et l’autre à Haulchin : ils s’occupent de nous avec dévouement depuis quatre ans. Ils nous accompagnent sur le chemin de Dieu avec gentillesse et parfois beaucoup de patience. En effet, nous ne sommes pas toujours attentifs !         Nous sommes parfois un peu bavards ! Mais avec fermeté, ils savent nous rappeler à l’ordre et nous faire comprendre à quel point la parole de Dieu est importante dans la vie de tous les jours.
    Nous sommes heureux de les rencontrer aux temps forts du KT. Nous sommes également contents de rencontrer les prêtres lors de cérémonies religieuses qui sont synonymes de jours de fêtes, comme les mariages et les communions.
    Pour nous les prêtres sont les messagers de Dieu et de Jésus. Ils sont comme les apôtres, ils répandent la parole de notre Seigneur. Ils sont aussi là pour nous soutenir dans les moments de douleur.
    Nous voudrions leur dire mille mercis pour leur dévouement, pour le temps qu’ils nous consacrent.

Robin, Anthony, Léa, Sarah, Lilian, Agathe, Alexandre,

Clémence. (enfants de 4e année de Noyelles sur Selle)


264 –
Nous connaissons deux prêtres, ils sont là pour le baptême, la messe, la communion, le rassemblement, la messe de Noël, à Sainte Bernadette, pour le mariage.
Nous sommes contents de le rencontrer, car à chaque fois, il m’est de l’ambiance, il est gentil, il ne crie pas, il est calme, il est sympathique.
Nous aimerions dire aux prêtres qu’on les aime bien. Merci pour le temps qu’ils nous donne. Vous êtes gentils. Vous connaissez bien Jésus. Vous aimez tout le monde.

Louis, Lucien, Aurélien, Amandine, Marie-Anne


269 –
Chers prêtres,

Nous sommes des enfants de Noyelle sur Selle, en 2e année de catéchisme. Nous avons rencontré plusieurs prêtres à diverses occasions, mariage, communion, enterrements, à la messe…
Nous avons rencontré pour certains des prêtres que nous ne côtoyons pas, et d’autres comme Jean-Pierre et Pierre que nous connaissons très bien. Ils s’occupent de nous avec dévouement, ils nous accompagnent sur le chemin de Dieu avec gentillesse.
Nous sommes heureux de les rencontrer aux temps forts, à la messe, aux cérémonies religieuses mariages, baptêmes…Pour nous les prêtres sont les messagers de Dieu et de Jésus. Ils répandent la parole de Dieu. Ils sont là pour nous soutenir dans les moments de douleur, ils nous écoutent, on peut également se confier à eux en toute confiance.
Nous espérons que dans l’avenir, nous permettrons aux prêtres de se marier, de fonder leur propre famille, un métier, tout en se consacrant à Dieu, cela permettrait peut-être d’attirer de nouveaux prêtres pour assurer la relève.
Nous voudrions leur dire Merci

Camille, Léa, Elisa, Grame, Solène, Baptiste, Jérémy, Lucus, Antoine, Evan.



270 –
Jean-Pierre nous a accueilli à Douchy au mois de Décembre.
J’ai rencontré un prêtre lors de la messe, de notre baptême, à la communion solennelle de ma grande sœur. Il fait nos célébrations de caté.
J’ai beaucoup aimé la messe de Noël, car le prêtre a demandé de mettre des bougies à l’autel pour la messe de minuit.
J’aimerai dire merci au prêtre pour sa présence au baptême, à la communion et pour sa présence au milieu des chrétiens.

271 –

Vous avez consacré tout votre temps à Dieu.
Vous êtes parmi nous pour donner à nos vies, une ouverture vers Dieu.
Vous avez été choisis par le Christ.
Vous aimez Dieu et les hommes.
Vous nous montrez le chemin des chrétiens.

Noëlla, Léocadie, Marie-Ange, Sasha.


272 –
Vous avez consacré tout votre temps à Dieu.
Vous êtes parmi nous, pour donner à nos vies une ouverture vers Dieu.
Vous avez été choisi par le Christ.
Vous aimez Dieu et les hommes.
Vous nous montrez le chemin des chrétiens.
Vous êtes toujours là pour nous écouter et nous aider.
Vous êtes les envoyés de Dieu pour nous conduire à l’église.
Vous êtes tout près de nous.
Vous faites la messe pour nous rassembler autour de Dieu.

Géoradie, Sasha, Marie-Ange, Noëlla.


273 –
Chers prêtres,

        Nous sommes neuf enfants de 3e année de catéchisme et avec Caroline et Isabelle, nos mamans caté, nous vous rédigeons une lettre.
        Nous connaissons quelques prêtres, l’abbé B. qu’Elisa et Agathe vont voir avec leur maman à la maison des Petites Sœurs des Pauvres de Valenciennes, l’abbé F. qu’Antoine connaît par rapport à sa maman de Bazuel.
        Et tous ensemble, depuis que nous faisons le catéchisme, nous avons rencontré les abbés. Nous les rencontrons à l’occasion des messes, ils nous préparent à notre première communion. A eux deux, nous avons appris des choses, ils nous écoutent, nous pardonnent et nous enseignent la vie de Jésus.
        Nous voulons leur dire MERCI pour tout ça. Qu’ils exercent bien leur métier, l’abbé G. est très joyeux et quand il nous parle de Dieu et de Jésus, nous nous rendons compte qu’ils auraient pu être des copains. Nous leurs disons merci de nous faire aborder le catéchisme et les messes avec autant de plaisir, de facilité.
        Mais, on a tout de même une petite note négative. Au cours des messes, il faudrait qu’elles soient plus joyeuses et plus accessibles, nous ne comprenons pas toujours les lectures.
        Voilà, en tous les cas, grâce à eux, nous nous sommes fait plein de nouveaux amis. Nous leur disons de continuer comme ça.

Agathe, Elisa, Alicia, Anneline, Pauline, Bérénice, Louane, Antoine et Gabriel

 

Lettres d’adultes

 

254 –
Au moment de me confesser, ce prêtre m’a accueillie avec un sourire, si beau, si tendre, que la confession a été un moment d’abandon, de tendresse. Me voyant submergée par l’émotion, il m’a prise dans ses bras, tout contre son cœur, comme un enfant tout contre le cœur de son père. J’ai reçu ce jour là, toute la tendresse de Dieu. Merci M. l’abbé V.

255 –
Je désirais recevoir le sacrement de Réconciliation.
Le Prêtre du Seigneur m’a accueillie avec une grande disponibilité.
L’absolution se faisant attendre, j’ai levé les yeux.
Le Prêtre priait dans un grand recueillement.
J’ai imaginé sa prière, toute faite d’humilité… d’action de grâce… de joie…
« C’est en son Nom que je pardonne,
Toi, mon Dieu, Père, Fils, dans votre unique Esprit d’Amour. »
« Donne-moi de t’être fidèle toujours »
Le pardon de Dieu m’a apporté une paix extraordinaire.
Merci mon Dieu.

256 -
Je n’adresse pas cette lettre à un prêtre en particulier, qui aurait pu marquer certaines étapes joyeuses ou tristes de ma vie mais à ceux que j’ai rencontrés sur mon chemin de vie.
Ils ont souvent été, par leur personnalité, leur façon de prêcher, leur être même, leur façon de transmettre et de communiquer l’Amour de Dieu et des autres, source de lumière par rapport à l’évangile (La vie de Jésus) et la religion catholique. En général, on prie, on discute, on est là, ils sont là, les prêtres et tout le personnel ecclésiastique, pour servir Dieu, partager leurs convictions et leurs prières et les étendre aux quartiers, aux paroisses diverses,… jusqu’au monde et ses avanies, voire l’Univers entier puisque Dieu veille sur notre monde et aime toute l’humanité.
Ils nous attirent et nous guident vers ce Dieu d’Amour, nous parlent de Lui et nous révèlent les mystères, nous éclairent avec beaucoup de bonté, de respect, d’enthousiasme et de joie sur la Bonne Nouvelle à porter autour de nous.
Car c’est là que commence la vraie vie humaine en partageant et servant nos frères et sœurs les plus proches.
Ils nous permettent, par l’Eucharistie de la messe, la communion participative au mystère de la croix, du crucifié Jésus et de la résurrection de cet homme à la fois humain et divin mais sans péché…
Ils nous inculquent le goût des autres, l’Amour des autres, le pardon et la réconciliation toujours renouvelés par et grâce à la grande miséricorde de notre Dieu d’Amour.
A chaque célébration, nous est redonnée une force pour faire face aux aléas de vie quotidienne, aux épreuves ou embûches vécues sur le chemin de notre vie et retrouver ainsi la paix et la sérénité. Il est vrai que toute souffrance vécue et supportée engendre une meilleure compréhension de soi, de la nature humaine, de la vie.
Tout est relatif sauf l’Amour
L’Amour est ! C’est l’absolu
L’Amour est en chacun de nous.
Chacun vit des moments intenses de bonheur, de joie.
Aimer son prochain comme soi-même »
« Le mal que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites ».
La relation à autrui peut être transformée. Notre passage sur la terre n’est jamais inutile. Il y a un destin inscrit en nous par Dieu. La mort n’est pas une fin. Elle fait peur parce que c’est l’inconnu, l’insondable, l’infini, l’immortel…
Mais si on croit à l’Amour, force que Dieu met en nos cœurs, l’homme sait être immortel. Faire fructifier à chaque instant, cet Amour dans chaque détail de notre vie. Tout ce qui arrive et survient sur la terre n’est pas vain et à un sens.
L’étincelle, la lumière s’éteignent parfois dans nos cœurs, à cause de nos limites, de notre petitesse, de nos faiblesses, de nos doutes, de nos pensées, de nos envies et autres péchés, de nos fragilités.
A mon humble avis, Dieu pardonne et nous remet sur le droit chemin, grâce à son Amour et son immense miséricorde infinie… Il nous réconcilie et c’est une consolation, souvent, de savoir et ressentir, son grand Amour pour chacun d’entre nous et tous les êtres terrestres (et aux cieux).
Les rencontres avec nos proches et les autres, conduisent souvent au partage et à la joie de partager, de servir.
Dieu nous accueille et apaise nos peines, nos soucis, nos regrets.
Gardons-lui notre confiance pour avancer toujours plus sûrement.
(Merci de me lire)
Catherine A

257 – M.C.
        Voici ce que je veux communiquer aux prêtres

        Merci pour la naissance des Paroisses Nouvelles en 2003 et toute la mise en œuvre des EAP, CP, Équipe Relais… provoquant ainsi la participation active de beaucoup de baptisés avec la formation dont nous avons pu bénéficier, par exemple dans les équipes funérailles dont je fais partie.
        La belle fête diocésaine à Cambrai le 8 janvier 2006, nous a redonné « un souffle nouveau » permettant aussi de mieux nous connaître à travers le diocèse.
        Merci pour votre homélie du dimanche qui redonne vie à la Parole de Dieu entendue, et nous stimule pour notre semaine…
        Le sacrement de réconciliation (avec Dieu, avec moi-même, avec les autres) prend racine dans un dialogue en toute vérité et humilité, grâce à votre écoute attentive et bienveillante : merci pour votre parole – celle du Christ – qui apaise, qui encourage, et me fait grandir dans la foi en l’amour et en la tendresse de Dieu-Père. Un nouveau chemin s’ouvre alors en moi : devant la difficulté ou la tentation, je sais que l’Esprit-Saint me rappellera « au bon moment » une parole entendue et m’aidera à discerner… me donnant ainsi la force d’agir en fidélité à ma vocation baptismale, avec d’autres, en Église.
        Le sacrement du pardon, véritable « tremplin ». Oui, Dieu agit dans notre histoire au cœur de ma vie et change mon regard…, conversion intérieure, silencieuse, à laquelle nous sommes appelés : aimer notre Dieu et le faire découvrir à tous nos frères qui sont en recherche du vrai bonheur, c’est parfois un véritable combat qui devient source de joie !!! et qui donne du sens aux efforts nécessaires pour nous respecter au quotidien, au-delà de nos différences… savoir pardonner, et aller au-devant du prochain… J’en rends grâce à Dieu.
        Merci pour votre disponibilité. Je prie le Saint Curé d’Ars de vous obtenir de nombreuses grâces.
        Vous êtes vraiment des frères dans la foi.

258 –
        Tu nous as quittés, il y a un peu plus de 6 mois, et ton départ m’a marqué profondément.
        Si je suis prêtre aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à toi que je le dois quand à la fin des deux années de philo du grand séminaire, devant mes piètres résultats de fin d’année, alors que j’allais partir au régiment, tu m’as encouragé dans ma vocation. Tu as compris que tous n’avaient pas ta faculté de jongler avec les idées… Je ne me souviens pas des mots exacts que tu m’as dit car je me sentais un peu devant toi comme un enfant qui vient d’être pris en défaut, mais j’ai quitté ton bureau sans peur et tout réconforté… Ton large sourire encourageant m’a convaincu que si je n’étais pas au bout de mes peines, j’étais sans doute sur le bon chemin.

        Six ans plus tard, j’ai été ordonné prêtre.
        Et nous nous sommes souvent rencontrés dans des circonstances très variées. A chaque fois le grand sourire d’accueil et un chaleureux « bonjour… ! »
        Chaque rencontre entraînait toujours des échanges profonds, j’étais devenu un frère, et comme des frères, nous nous parlions en nous tutoyant, dans un immense respect mutuel…

        Comme chancelier, tu as veillé à ce que les logements qui m’ont été attribués dans mes différents ministères soient remis en état pour un confort indispensable de vie. Merci pour tout.

        Je garde de toi le souvenir d’un grand « Monsieur », pourtant si humble. Tu souffrais les dernières années de ta vie de ne plus avoir barre sur les événements et les choses. Tu nous as quittés à quelques jours de l’été 2009 pour te laisser illuminer par Celui qui a illuminé toute ton existence terrestre et t’avait réchauffé le cœur. Cette chaleur, tu me l’avais partagée. Tu dois sourire du haut du ciel si tu découvres ce courrier.

Au revoir, André.


265 –
Bonjour, je m’appelle Béatrice

Je fais partie d’un groupe de catéchisme, lors d’une réunion avec une des responsables, j’ai appris que dans le temps l’Eglise va manquer de prêtres.
Aujourd’hui, j’ai la possibilité d’exprimer combien leur présence est importante pour tout le monde. Alors j’exprime dans cette lettre certaines étapes de ma vie.
Tout a commencé quand j’ai perdu mon père alors que je n’avais que 7 ans.
C’est à ce moment là très précis, que j’en ai voulu à Dieu, car il m’avait repris mon père, dans une période de ma vie que j’avais besoin. Pas la peine de vous dire la souffrance que j’ai endurée, mais avec les années, la maturité, j’ai compris que Dieu l’avait rappelé auprès de lui pour le protéger mais aussi car c’était le destin.
Plusieurs années plus tard, j’ai donné la vie à Angellina, ma fille aujourd’hui âgée de 9 ans et là j’ai repris confiance en Dieu, car il m’avait peut-être repris mon père, mais il m’a offert le pouvoir de donner la vie. Et de cette façon, Dieu m’a rendu la foi et m’a fait comprendre que la vie était précieuse, que malheureusement parfois, il faut comprendre que la vie était dure à vivre mais il faut toujours garder la foi, et tout finira toujours dans le bonheur et ça, grâce à Dieu.
Et aujourd’hui grâce à ceux qui nous rappellent ce que Dieu a fait pour nous c’est à dire vous Messieurs les prêtres.

266 –
Bonjour, je m’appelle Sébastien,

Il y a quelques jours après une séance de catéchisme, Elodie et Morgane m’ont demandé de leur raconter l’un de mes souvenirs lors d’une rencontre avec un prêtre.

Je garde deux souvenirs, l’un est triste, mais heureusement le deuxième est joyeux.

Mon Père,

Tout d’abord, je tenais à vous remercier de votre présence auprès de chacun, car il y a quelques années j’ai perdu mes grands-parents, et pas besoin de vous dire à quel point cela a été dur à surmonter. Mais grâce à vous, à vos paroles, à votre foi en Dieu, j’ai compris qu’il nous avait quitté dans la souffrance mais aujourd’hui, je sais qu’il repose en paix auprès de Dieu et qu’il veille toujours sur nous. Alors mon père, je vous remercie.
Heureusement pour nous, vous n’êtes pas seulement là dans des tristes moments.
Le 12 mars 2006, vous avez célébré le baptême de ma fille Morgane. Ce jour là, était pour moi très important, car c’est à ce moment précis que grâce à vous, Morgane est rentrée dans la maison de Dieu.
Je sais maintenant que Dieu veille sur elle et je vous en remercie. Morgane s’est cassée le coude gauche en vacances, elle s’est fait opérer plusieurs fois, et aujourd’hui grâce aux chirurgiens et à Dieu, Morgane ne garde pratiquement aucunes séquelles. Donc je vous remercie et Dieu d’avoir veillé sur ma fille et de nous avoir guidé dans nos choix.

267 –
        Il y a une quinzaine d’années, ma paroisse recevait un nouveau prêtre, Joseph L., succédant à un « Serviteur » qui avait des soucis de santé.
        Nous l’appelions Monsieur l’Abbé. Il avait plus de 70 ans, un corps frêle, pas très grand, un peu voûté, mais d’un regard pétillant, et des paroles exprimées avec clarté et conviction.
        Il écoutait avec beaucoup d’attention et discernait avec justesse les situations. Quelques mots suffisaient pour apaiser ou consoler.
Rapidement, de par sa physionomie et son attitude, il me faisait penser au Curé d’Ars : je me souvenais bien de la statue de ce saint dans l’église de mon village natale (où j’y suis restée près de 25 ans). Il y avait une réelle similitude.
        Aussi en mai 1996, j’ai eu l’occasion de faire avec les pères assomptionnistes un circuit « religieux » avec pour étapes : Reims, Dijon, Paray le Monial, Notre-Dame de la Salette et Ars !
Quelle chance : revoir tout le quotidien de Jean-Marie Vianney, tel que, à son époque.
        Comme être imprégnée de la grâce de ce grand saint et d’une simplicité extrême. Toutes ses paroles sont comme des petites paraboles, des mots qui font du bien… quand on n’est pas bien. Je les relevais et notais pour relire quand besoin. A l’époque, la parabole qui m’accrochait était celle-ci :
« … La croix est l’échelle du ciel, Marie nous attend en haut les bras grands ouverts ».
        Je me disais : pourvu que les barreaux de l’échelle ne cassent pas !

        Oui, Joseph L. a compté beaucoup pour moi. Quelqu’un qui ne se plaignait jamais. Je me souviens qu’en septembre 96, il accompagnait un car de paroissiens pour aller à la rencontre du pape Jean-Paul II à Reims. Départ à 4 h du matin, puis l’arrivée était loin du lieu de rassemblement, il fallait marcher plusieurs km, et attendre dans le froid et brouillard. Le soir, même long parcours pour le retour. C’était bien fatigant : juste des problèmes techniques, disait-il.
Joseph : je pouvais l’appeler* quand je le souhaitais (souffrance morale) :
-    s’il était en réunion, il me disait – bonjour madame –
-    s’il était seul dans son bureau, il me disait – bonjour Christiane –
ainsi je savais, si je pouvais prolonger…
        Une écoute, une écoute très attentive : et juste deux ou trois mots suffisaient pour apaiser.

« c’est quand je suis faible, que je suis fort »


*quand il avait été hospitalisé, il me disait que selon les infirmières : il pouvait sonner chaque fois qu’il y avait souffrance à soulager.

268 –
        Comment ne pas dire « MERCI » aux aumôniers avec qui j’ai vécu des moments inoubliables.
        Deux sont partis dans la maison du Père. Avec eux, mes premières vacances en camp de jeunes travailleuses avec la J.O.C. ont été l’idéal pour l’apprentissage d’un « VIVRE ENSEMBLE » et découvrir un CHRIST si proche.
Jusqu’à mon mariage, la J.O.C. m’a nourrie avec l’aide de notre guide spirituel qui nous a mariés, Bernard et moi voici… 53 ans. C’est un vrai maître qui sait redresser les chemins tortueux.
        Après quelques années de mariage, je me suis rapprochée de l’A.O.C. et là, avec l’aide de notre « BERGER », il a fallu croire que la vie est la plus forte, suite au départ de nombreux militants dès la fermeture d’Usinor. Nous avons du revoir notre copie et nous adapter à une autre manière de Voir, Juger, Agir.
Je suis rentrée ensuite en catéchuménat grâce à un jeune papa qui m’a demandé d’être sa marraine.
        Le catéchuménat est une vraie famille où il n’y a ni riche, ni pauvre, ni savant, ni ignorant, mais un peuple qui cherche, qui découvre, qui s’émerveille par l’apprentissage des écritures.
        Je rends grâce à Dieu pour les aumôniers avec qui nous pouvons approfondir et vivre des rencontres intenses remplies de joie et d’espérance.

Gisèle


274 –
Chers prêtres,

Résumer en une lettre tout ce que vous nous apportez peut sembler bien peu… car c’est tellement ! De l’écoute, des enseignements, un modèle de vie, le partage de moments forts dans nos vies de chrétiens, des discussions enrichissantes, des idées, des remises en question, de l’amour…
Merci à vous pour tout cela, merci de donner votre temps, votre vie au service de l’Eglise et de ses membres.
Nous avons besoin de vous et nous n’oublions pas de prier pour vous !
Bon courage.
Violaine M.

275 –
Chers Prêtres

MERCI
-    pour le temps consacré à nous expliquer le bien fondé de la parole de Dieu
-    pour vos encouragements dans nos démarches et lorsque vous nous faites voir la fleur qui se développe au « désert »
-    pour l’envie que vous mettez en nous de vivre en hommes meilleurs
-    pour vos prières, vos actions, vos vocations.
De tout cœur
Pierre-Yves M.


276 –
Mon Père

        Chaque fois que je vous aperçois, que je vous vois, que je vous entends, je suis heureux, de plus en plus joyeux, car votre vue, votre présence, vos paroles me rappellent que « le Bon Dieu nous aime, nous adore » (Sainte Thérèse de Lisieux) et nous aide sur terre.
        Dans le passé, quand nous étions avec nos aînés, que nous croisions un « Représentant du Bon Dieu sur terre » nous le saluions en soulevant notre casquette.
        Quand un ami, un membre de la famille avait des problèmes de santé ou autres, grand-père avant de partir au champ avec son cheval, prenait une pièce de monnaie, dès qu’il croisait Monsieur le Curé, souvent à vélo, il lui donnait la pièce en lui demandant de prier le Bon Dieu pour que ça aille mieux.
        Monsieur le Curé, en nous enseignant le « caté », a jalonné notre route sur la terre, pour nous éviter les débordements. Merci Monsieur le Curé.
        D’ailleurs, si je suis encore sur terre, c’est grâce aux bonnes idées d’un prêtre qui ayant appris mon hospitalisation, demanda à l’assemblée de la messe de prier le Bon Dieu de m’aider. J’étais à deux pas de la porte des Cieux mais le Bon Dieu m’aida ! Merci Monsieur le Curé, merci Mon Dieu.
        Merci mon Dieu, de nous avoir fait rencontrer des prêtres.
        Mon Dieu faites que les jeunes en rencontrent aussi.

Michel B.



 

Article publié par Christine GAMBIER • Publié le Mardi 23 mars 2010 • 49352 visites

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